
Le film Sacré-Cœur, son règne n’a pas de fin » qui a cumulé 275 000 entrées en France depuis sa sortie le 1er octobre et qui a débarqué depuis dans nos salles belges, suscite pas mal de débats et de controverses. Des personnes qui l’ont regardé m’ont fait part elles aussi de leur malaise. On semble y présenter une forme de spiritualité dévotionnelle déconnectée de la vie concrète mais fervente, axée sur un certain ritualisme et voulant peut-être marquer un retour vers une Eglise plus marquée à la (extrême-) droite identitaire : le mode de financement de ce film par le milliardaire Bolloré et les liens apparents avec la sphère traditionnaliste pourraient en effet le suggérer, comme s’interroge « La Croix » dans une tribune :
avec, en complément, toujours dans « La Croix », une analyse sur le contenu par une jésuite, Ophélie Arcilla-Borraz Yoshida :
« Sacré-Cœur » : « Dans le film, la dévotion est réduite à une seule expérience »
Le lecteur se fera sa propre opinion. Pour ma part, je renvoie à mon article sur le Sacré-Cœur publié en juin dernier,
« Le Sacré-Cœur de Jésus : une dévotion sentimentale ?
ce qui n’empêche pas de se poser des questions sur des formes possibles de récupération politico-religieuses…
Le Ploumtion
